Visions de Madame White sur la Santé: Etait-ce de Dieu? ou du Dr. Jackson?
Le Dr. James Caleb Jackson est né en 1811. Tôt dans sa vie, il oeuvra comme orateur et éditeur de journaux abolitionnistes ; mais il fut handicapé par une santé extrêmement précaire. En fait, il était aux portes de la mort quand il visita un établissement thermal, et sa guérison presque miraculeuse fit de Jackson durant toute sa vie, un défenseur de l’hydrothérapie. Plus tard, il obtint un titre médical, et en octobre 1858, il s’installait à Dansville, New York, pour ouvrir une clinique thermale.
La clinique devint connue comme le Our Home on the Hillside, et acquit une réputation nationale. En complément des traitements d’eau, le Dr. Jackson encouragea aussi ses patients à manger sain. Pas de viande rouge, sucre, café, thé, alcool, ou tabac n’étaient autorisés au «Our Home on the Hillside»; au lieu de cela, l’accent était mis sur les fruits, légumes, et graines non-traitées. Jackson promut aussi un régime de deux repas par jour. Jackson est reconnu comme l’inventeur du petit-déjeuner de céréales froid, recette dérivée de farine complète qu’il appela Granula. Similitudes FrappantesComme les Whites voyageaient au milieu et à la fin des années 1860, promouvant la réforme sanitaire, les adventistes qui étaient familiers des écrits du Dr. Jackson furent surpris par les similitudes prononcées entre ce que prétendait avoir reçu en vision Madame White, et les écrits du Dr. Jackson. Même Madame White reconnait ces similitudes frappantes, dans une lettre adressée à ses fils : Nous avons rencontré ici une dame qui se trouvait au "Our Home" de Dansville quand nous étions là-bas. Elle m’a présenté à son mari. Ils ont assisté à nos meetings. Votre père anima un débat sur la tempérance, le dimanche matin. Elle était assise avec son mari dans leur chariot juste à l’extérieur des rideaux de la tente. Ce sont des gens intelligents, et premiers sur place. Ils nous ont invité chez eux, et aujourd’hui, nous répondons à leur requête. Elle fit remarquer en ce qui concerne le discours de votre père, qu’il lui avait semblé l’avoir déjà entendu du Docteur Jackson. Elle rappela en particulier mon discours à la convention, et dit ne l’avoir jamais oublié ; que cela lui avait été d’un grand secours ; que cela lui avait été particulièrement bénéfique. Lettre 3, 1865. (A Edson et Willie White, 13 juin 1865, MR 5, p. 384) Madame White se défendLe fait que les visions de Madame White sur la santé, ressemblent si étroitement aux enseignements du Dr. Jackson, suscita quelques remous dans l’église. Madame White admit que les gens la questionnaient "souvent" pour savoir si elle n’avait pas reçu sa "vision" du Dr. Jackson. Une telle controverse s’en suivi que Madame White fut forcée de se défendre elle-même publiquement dans le journal de l’église : Question sur la Vision .—Avez-vous reçu vos visions sur la réforme sanitaire avant de visiter l’Institut de Santé de Dansville, New York, ou avant que vous ayez lu des travaux sur le sujet ? Je n’ai pas visité Dansville avant août 1864, quatorze mois après que je reçoive la vision. Je n’ai lu aucun des travaux sur la santé jusqu’à ce que j’écrive Spiritual Gifts, volumes 3 et 4, Appeal to Mothers, et que j’esquisse la plupart de mes six articles dans les six numéros de How to Live. Je ne savais pas qu’existât un document comme The Laws of Life (Les lois de vie) publié à Dansville, N.Y. Je n'avais pas entendu parler des différents travaux sur la santé écrits par le Dr. J. C. Jackson, et autres publications de Dansville ; à l’époque je n’avais pas de points de vue arrêtés sur ces sujets. Je ne savais pas que de tels travaux existaient jusqu’en Septembre 1863, quand étant à Boston dans le Massachusets, mon mari les vit annoncés dans un périodique appelé La Voix des Prophètes, publié par Eld. J. V. Himes. Mon mari commanda les travaux de Dansville, et les reçut à Topsham, Maine. Ses affaires (business) ne lui laissaient pas de temps pour les lire attentivement, et comme j’étais déterminée à ne pas les lire jusqu’à ce que j’eusse mis au propre mes vues, les livres restèrent dans leurs emballages. Comme je présentai le sujet sur la santé aux amis du Michigan, New England, où je travaillais, et dans l’Etat de New York, et m’exprimai contre les médicaments (drogues) et (chair) viandes, et en faveur de l’eau, de l’air pur, et d’une alimentation saine, la réponse souvent formulée était : "Ce que vous dites est très proche des opinions enseignées dans Laws of Life, et autres publications des docteurs Trall, Jackson, et autres. Avez-vous lu ce document et ces travaux ?" Ma réponse fut non, non plus que je ne les ai lus jusqu’à ce que j’eusse entièrement rédigé mes vues, de peur qu’il ne soit dit que j’ai reçu ma lumière sur le sujet de la santé, des médecins et non du Seigneur. Et après que j’eus écrit mes six articles pour How to Live, j’ai alors recherché les différents travaux sur l’hygiène, et fut surprise de les trouver quasiment en harmonie avec ce que le Seigneur m’avait révélé. Et pour montrer cette harmonie, j’ai présenté le sujet à mes frères et sœurs comme réalisé par des auteurs capables ; je me décidai de publier How to Live, dans lequel j’introduisis de larges extraits de ces travaux. (Second Advent Review et Sabbath Herald, 8 octobre 1867) La Réforme VestimentaireAvant sa visite à l’Institution de Dansville en 1864, Ellen White avait montré peu d'intérêt à la "réforme vestimentaire". En fait, deux ans plus tôt, elle avait raconté aux sœurs de l’église, que Dieu ne s’intéressait pas à une quelconque réforme des robes : Dieu n’aimerait pas voir son
peuple, adopter la soi-disante réforme vestimentaire. (Testimonies,
vol. 1, p. 421)
Madame White était piégée sur le concept de la réforme vestimentaire, elle rédigea alors rapidement un témoignage indiquant que Dieu avait subitement changé sa pensée à ce sujet : Dieu devait maintenant faire adopter la Réforme Vestimentaire à son peuple... (Testimonies, vol. 1, p. 525)
Preuve d’implication des Whites avec le Dr. Jackson
Les Whites n’ont pas visité l’institut de santé du Dr. Jackson jusqu’en août 1864, c-à-d 14 mois après juin de 1863, où Madame White disait avoir reçu sa vision sur la réforme sanitaire. Elle prétendait être inconnue du Dr. Jackson avant septembre de 1863 ; toutefois les garçons White ont contracté la diphtérie en janvier 1863, et en ce temps les Whites commençaient à se familiariser avec les écrits du Dr. Jackson : Par bonheur, grâce à la
providence divine, étaient-ils sans aucun doute, tombés entre leurs mains,
probablement lors d’un "échange" de papiers au bureau de la Review, ou
bien de la Chronique du Comté de Yates, de Penn Yan, New York ; ou
encore un certain journal qui en extrayait des citations, un long article
intitulé "Diphtérie, ses causes, traitement et cure".
C’était écrit par le Dr. James C. Jackson, de Dansville, New York. (Early Years, Vol. 2, p. 13) Clairement, les Whites étaient familiers des écrits du Dr. Jackson au moins quatre mois avant la date de la vision. En fait, James réimprima l’article de Jackson sur la diphtérie le 17 février 1863, dans une édition de la Review and Herald. Le 13 août 1863, un mois avant que James n’aie prétendument aucune connaissance de Dansville, le Dr. Jackson lui adressait ses excuses pour le long délai à répondre à la demande de White, au sujet d’une information sur ses livres. Il apparait que James avait écrit à Jackson quelque part en juin, car en décembre de 1864, il déclara que dix huit mois plus tôt (en juin 1863), il avait expédié du courrier à Dansville pour quelques-uns de leurs livres. Madame White a prétendu que lorsque les livres sont arrivés, ils sont restés dans leurs emballages, mais le 12 décembre 1863, James par la poste de Topsham, envoyait « Consumption » (Tuberculose) du Dr. Jackson, à Ira Abbey un ami de Brookfield dans l’Etat de New-York. Plus troublant encore, James White publiait un article sorti du livre de Jackson intitulé Laws of Life dans l’édition de la Review and Herald du 27 octobre. Il apparait que ces emballages de livres ont été enlevés au moins neuf mois avant que Madame White mette par écrit sa vision ! Plus tard, une relation si étroite se tissa, que Madame White pouvait écrire qu’elle était chaleureusement reçue en tant qu’invitée, quand elle rendait visite au Dr. Jackson : Le même jour, j’ai vu le Dr.
Jackson chez lui, et il m’a gentiment accordé un interview. Quoique le Dr. Jackson fut assez familier de Madame White, il ne la considéra (accepta) jamais comme prophète. Après son examen médical, il attribua ses problèmes médicaux insolites, à de l’hystérie. A vous de décider : Etait-ce Dieu, ou le Dr. Jackson?Questions à méditer :
Category: Enquête sur les Enseignements de Santé d'Ellen White Le Plagiat d'Ellen White
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